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N° PA00100297 - Eglise Saint-Pierre-ès-Liens

Mis à jour le 16-05-2023
Ecole
 
87210 Le Dorat
Coordonnées GPS :
Fiche officielle
Source :
Recensement immeubles MH
Propriétaire :
propriété de la commune
Siècle :
12e siècle
Date :
1846 : classé MH
Contact :
mediatheque.patrimoine@culture.gouv.fr

Détails :

Eglise : classement par liste de 1846

Historique :

Selon la tradition, pour commémorer une victoire gagnée près de Civaux, Clovis aurait fait bâtir un oratoire dans lequel il installa des clercs. Cette tradition pourrait expliquer la date de 501 gravée sur le tympan du portail de la façade principale. L'oratoire devint abbaye, détruite en 866 et restaurée en 987 par Boson, comte de la Marche, qui y institua des chanoines réguliers. La tradition rapporte que l'église actuelle aurait été bâtie par le second abbé, Drutus Mortemard, qui fit un voyage en Terre sainte. De plan en croix latine, l'édifice possède un transept de même largeur que la nef, suivi d'un choeur fermé à l'extrémité par une colonnade circulaire autour de laquelle pourtournent les collatéraux et rayonnent trois chapelles saillantes et circulaires. A droite et à gauche des bas-côtés du choeur se trouvent deux autres chapelles semblables, ouvrant sur le transept. A la croisée du transept, la jonction des quatre voûtes de la nef, des croisillons et du choeur est formée par quatre pendentifs qui supportent un dôme octogonal, au-dessus duquel s'élève le clocher avec sa flèche. Au droit de la première arcade de la nef, une autre coupole soutient le clocher sur la façade principale. Indépendamment des deux clochers de la façade et de la nef, quatre autres petits clochetons surmontent les quatre escaliers qui conduisent au-dessus des voûtes. Au-dessus de la chapelle de l'abside a été élevée une tour fortifiée qui pourrait avoir été construite au milieu du 15e siècle. A l'intérieur, tous les chapiteaux sont historiés. Sous le choeur se trouve une crypte dont l'accès se fait par deux escaliers situés à droite et à gauche dans le transept. Les voûtes y gardaient encore quelques traces de peinture au 19e siècle.